La conception et le développement d'expériences digitales innovantes en temps de crises (écologique, agricole, économique, sociale, sanitaire, politique, etc.).
Dans le cadre d’INSANIYYAT 2022 aura lieu le concours interuniversitaire des meilleures avancées des expériences digitales innovantes : le Prix DigInnEx. Ce concours est lancé par l’Association du Multimédia et de l’Audiovisuel AMAVI et organisé en partenariat avec Orange et l'Institut des Arts Multimédia de la Manouba ISAMM.
Les retombés de ce concours se veulent bénéfiques pour le milieu de l’innovation pédagogique et de son avancé au service de l’apprenant, de l’apprentissage, de l’employabilité et de l’essor d’une société et d’une économie basée sur le savoir et ouverte aux opérateurs des industries multisectorielles (culturelles, agricoles et alimentaire, informatique, ..), et créatives. Cette compétition sera le début d’un effort concerté entre universités, organisations et entreprises pour mettre l’apprenant et l’atteinte de ses objectifs d’apprentissages au centre de nos conceptions de projets axés sur la conception et le développement d'expériences digitales innovantes en temps de crises (écologique, agricole, économique, sociale, sanitaire, politique, etc.).
L’Association du Multimédia et de l’Audiovisuel (AMAVI) regroupe des universitaires, des enseignants chercheurs et des étudiants interdisciplinaires. Créée il y a près de 15 ans, elle est l’une des plus actives associations d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche de l'UMA. Dans le respect de la diversité des disciplines, des cultures et des langues, AMAVI agit pour un rayonnement universitaire engagé dans le développement social, culturel et technologique des étudiants et des enseignants chercheurs. Elle accompagne les établissements d’enseignement supérieur et de recherche pour relever 3 grands défis : (i) l’implication dans le développement global de la société, (ii) la recherche et l'innovation culturelle et numérique et (iii) l’insertion professionnelle et l’employabilité des diplômés. L'Institut des Arts Multimédia de la Manouba (ISAMM ) est la première institution d'enseignement supérieur public à dispenser des enseignements dans le cinéma, l'audiovisuel, le multimédia dans ses modalités techniques et artistiques. Crée en l'an 2000, l'ISAMM a pour principale mission de former les étudiants à des parcours de formation spécialisés et professionnels et de les doter des compétences nécessaires pour une meilleure insertion professionnelle. L'ISAMM se démarque grâce à son savoir-faire en simulation, ludification et en réalité augmentée pour n’en nommer que trois. ORANGE Tunisie compte plus de 1200 collaborateurs au service de plus de 4 millions de clients sur quasiment l'ensemble du territoire. Grace à la fois à son savoir-faire et à son innovation technologique, Orange Tunisie a pour ambition de devenir l'opérateur tunisien préféré, tout en maintenant une croissance équilibrée et créatrice de valeur pour tous. Dans cette vision stratégique de croissance partagée, Orange Tunisie a décidé de déployer une démarche d’opérateur responsable, humain et solidaire en mettant la technologie et l'innovation numérique au profit du développement socioéconomique. Notre ambition est d’être le principal acteur qui promeut l’innovation numérique inclusive et qui met le numérique au service de l’employabilité et de l’entrepreneuriat. Lancé en 2019, Orange Digital Center est un nouveau concept déployé par le groupe Orange dans la zone Afrique et Moyen Orient qui a pour ambition de promouvoir la formation numérique et soutenir l’employabilité des jeunes, les préparer aux emplois de demain et pour encourager l’innovation et l’entrepreneuriat technologique. Ce centre réunit dans un même lieu un ensemble de programmes tous gratuits allant de la formation des jeunes au numérique jusqu’à l’accélération de start-up en passant par l’accompagnement des porteurs de projets et l’investissement dans ces derniers. Concrètement, le centre comprend une école du code, un FabLab solidaire, un accélérateur de start-up « Orange Fab » et Orange Digital Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange. Ces quatre programmes sont intégrés au sein d’un même espace pour former un véritable tiers lieu de l’innovation. Chacun des programmes de Orange Digital Center s’adresse à un public spécifique. L’école du code, centre technologique libre d’accès et totalement gratuit, s’adresse particulièrement aux étudiants, aux jeunes développeurs et porteurs de projets. Le FabLab solidaire, atelier de fabrication numérique pour créer et prototyper avec des équipements numériques, s’adresse aussi à ce type de public, mais cible également des jeunes sans diplôme et sans emploi. Orange Fab et Orange Digital Ventures Africa sont des programmes qui ciblent, quant à eux, les entrepreneurs. Le premier est un accélérateur de start-up qui accompagne les plus prometteuses dans leur développement commercial et les aide à construire des partenariats commerciaux avec le Groupe Orange et le réseau mondial des Orange Fabs. Le second, Orange Digital Ventures Africa, est un fonds d’investissement, doté de 50 millions d’euros qui finance les start-up innovantes des pays du continent africain.
C’est en septembre 2022, à Tunis que l'évènement et la remise de prix aux lauréat.e.s du concours Prix DigInnEx sera présenté, lors du forum d’INSAIYYAT 2022. Les prochaines dates marquantes pour le concours sont les suivantes :
Tous les étudiants des établissements universitaires co-organisateurs d'INSANIYYAT 2022 (l'Université de la Manouba, l'Université de Tunis, l'Université de Tunis El Manar et le Créative Digital Lab (CNCI) œuvrant également et non exclusivement en français sont les bienvenues pour postuler à ce concours.
Les critères de présélection sont :
La pierre angulaire de l'innovation digitale en temps de crises (écologique, agricole, économique, sociale, sanitaire, politique, etc.) est composée de plusieurs facettes. Les Prix DigInnEx se concrétiseront en 3 distinctions spécifiques reliées aux apprentissages effectués via des technologies. Pour chacune des catégories présentées ci-dessous, il faudra se distinguer en démontrant l’application d’un ou de plusieurs critères techno-pédagogiques. Les détails sur le processus d’évaluation se trouve à la section s’y afférent. Mais il est important de noter que même si chaque projet sera évalué sur plusieurs critères correspondant à sa distinction, seul le critère ayant accumulé le plus de points sera retenu pour déterminer le score du projet.
L’application d’éléments de jeux vidéo au monde de l’apprentissage numérique dans le but de proposer des solutions innovantes permettant d'enrichir l’expérience des apprenant.e.s en temps de crises . Cela pourrait inclure, sans s’y limiter, à se démarquer à travers l’utilisation calculée d’avatars, d’une trame narrative, de badges, de systèmes de classement, d’une interdisciplinarité entre plusieurs concepts ou de l’intégration de méthodes d’interaction et de pratique qui suscitent de nouvelles aptitudes ou encore d’autres procédés qui encouragent l’assimilation des connaissances par l’application, la pratique, la collaboration ou la compétition positive.
Introduction d’une nouvelle technologie ou d’une méthode de conception technologique nouvelle qui pourrait ouvrir d’importantes opportunités de création de valeur et de différenciation créative, tant pour les acteurs universitaires que pour des startups et nouveaux partenaires de différents secteurs. Cela pourrait inclure, sans s’y limiter, à se démarquer à travers l’utilisation calculée d’une nouvelle technologie démontrant des innovations fortes, avec une ambition de marché élevée, des innovations relevant de l’expérience utilisateur, du modèle d’affaires ou de l’organisation ou des innovations technologiques comme le recours à l’intelligence artificielle, le big data, le cloud computing, la réalité augmentée ou les objets connectés.
Le prix spécial du jury souligne la singularité d'un projet innovant dont le travail a été jugé remarquable. Il récompense une expérience digitale méritant d’être distinguée, mais n’entrant possiblement pas dans aucune des autres catégories de prix. Cela pourrait inclure sans s’y limiter, à se démarquer à travers plusieurs des catégories du concours ou à travers aucune des catégories du concours puisque l’innovation proposée se distingue par une large couverture intersectorielle.
Les postulent.e.s au concours DigInnEx dédié à la conception et au développement d'expériences digitales innovantes en temps de crises (écologique, agricole, économique, sociale, sanitaire, politique, etc.) devront s’inscrire dans l’une des 8 thématiques applicatives suivantes :
Les projets seront évalués par un jury d'experts désigné par les organisateurs du concours soit de AMAVI, ISAMM et ORANGE. Une grille d’évaluation sera fournie à chaque membre du jury.
Les parties du concours DigInnEx doivent s’acquitter de leur mission en démontrant le plus haut degré d’intégrité, et notamment lors de la prise de décisions, elles doivent agir avec impartialité, objectivité et professionnalisme. Les parties du concours DigInnEx s’abstiennent de se trouver dans une position qui présenterait un conflit d’intérêts.
Postulant.e.s
Comité d’admission
Jury
DROIT D’AUTEUR
En déposant votre candidature, tous les éléments (photos, extrait, vidéo, application, etc.) deviennent disponibles sous la licence Creative Common. Le prix DigInnEx aura donc la permission de les utiliser à des fins d’exposition ou d'apprentissage et ce sans fournir de rémunérations aux créateurs. Il va de soi que les éléments du projet soumis ou le projet en soi ne sera pas utilisé à des fins de profit.(http://creativecommons.org/licenses/)
DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL
« Les données à caractère personnel recueillies via des formulaires d’inscription adressés à AMAVI sont à usage exclusif d'AMAVI. Ces informations sont utilisées pour vous permettre d’accéder à ces services, et uniquement à cette fin. AMAVI s’engage à ne pas communiquer à des tiers les données ainsi collectées. Ces données ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’utilisation détournée ou d’un acte susceptible de porter atteinte à la vie privée ou à la réputation des personnes concernées. Conformément au règlement général pour la protection des données (RGPD), vous avez un droit d’accès, de modification et d’opposition sur vos données personnelles enregistrées sur le site d'AMAVI.
L’Université de Sousse, désireuse de participer au Forum Insaniyyat Tunis 2022, qui se tient du 20 au 24 septembre 2022 dépose la demande qui suit auprès des organisateurs afin de figurer dans les événements du Forum labellisés @ INSANIYYAT.
Il s’agit de deux séries d’activités
I / La première concerne le Centre d’Anthropologie et des Etudes Africaines
II / La seconde est constituée de deux ateliers de lecture et d’écriture scientifique
Le Centre d’Anthropologie et des Etudes Africaines
Créé en 2014, ce centre est le produit d’un collectif de chercheur-e-s rattachés à des institutions universitaires locales et européennes, œuvrant à décloisonner les disciplines avec une orientation vers l’Afrique en favorisant les problématiques fraîches traversées par la société tunisienne dans son ancrage maghrébin, méditerranéen et africain.
Deux axes de présentation du Centre : Durée : 2 heures
formation des premières générations dans l’université tunisienne et la production de l’anthropologie chez soi en mettant l’accent sur les modalités de partenariat et les animations scientifiques.
présenté par quatre étudiant-e-s de Master Etudes Africaines
Un panorama des activités du centre d’anthropologie depuis sa création : Ramzi Ben Amara : Les modules d’enseignement (Licence et Master) et les institutions de recherches et universitaires partenaires Khaoula Matri : L’animation scientifique : Activités et événements (conférences, journées d’études et de formation, ateliers, etc.), en mettant l’accent sur les perspectives de dialogue avec les autres chercheur-e-s de différentes universités locales et internationales et l’impact de cette animation sur la visibilité du centre et la formation des étudiante-e-s. Présentation des publications : deux numéros publiés + livraisons en cours
Comment surmonter les contraintes financières et méthodologiques ? En l’absence de financement pour des stages de terrain dans des pays subsahariens, les quatre interventions proposent de présenter les difficultés de terrain et la manière de les contourner en choisissant des corpus différents, en abordant des problématiques d’actualité et en renouvelant les méthodes.
Asma Belhaj Hassan : L’expérience migratoire des travailleuses subsahariennes en Tunisie après 2011
Rahma Talmoudi : Les représentations de l’Afrique et des africains dans les manuels scolaires du troisième degré de l'enseignement de base en Tunisie
Abir Menci : Représentations et vécus des mères célibataires en Tunisie
Houssem Boujarra : Les mouvements contestataires en Afrique. Les cas de Menich Msemah [2015-2017] en Tunisie et Balai Citoyen [2013-2015] au Burkina Faso.
Le deuxième pôle des activités de l’Université de Sousse est pris en charge par des enseignantEs et des étudiantEs de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines et de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques.
Il prolonge un travail commun d’encadrement fait au cours de l’année, alliant les impératifs d’interdisciplinarité et sensibilisant les étudiantEs à un usage et des échanges entre le français, l’arabe et l’anglais dans différents moments de la recherche et selon les capacités de chacunE.
Les deux ateliers de lecture/écriture scientifique seront animés et modérés par
Khaoula Matri, Ramzi Ben Amara, Feyka Besbess et Maryem Ben Salem
Atelier 1 : Une rencontre entre les auteurs de l’ouvrage de L’Esprit de la Révolte et les étudiantEs, à la lumière des notices de l’ouvrage qui auront été lues et discutées en amont par les étudiantEs, au cours de l’année universitaire 2021/2022.
Nombre de participants : Equipe DREAM ERC (présente au Forum) + EtudiantEs de Sousse ; 15 à 20 environ.
Atelier 2 : Un atelier qui viendrait prolonger les séances préalables d’écriture organisées en cours d’année autour du thème CriseS, qui structure le symposium hébergé par INSANIYYAT.
Les étudiantEs appartenant à plusieurs disciplines (droit, anthropologie, histoire, français, arabe, anglais, science politique, études du genre…) et écrivant en arabe, en français et en anglais seront particulièrement mobiliséEs autour des différentes étapes de préparation des données et de cadrage problématique, avec une comparaison entre les disciplines, les outils disponibles et les réflexes à avoir (vérifications terminologiques, rédaction d’abstracts, transcriptions…).
Durée de chaque atelier : 2 heures
Sessions sponsored by the International Association of Middle Eastern Studies (IAMES), the International Association of Contemporary Iraqi Studies (IACIS), and the International Centre for Contemporary Middle Eastern Studies
Welcome from IAMES President Tareq Y. Ismael
On behalf of your host, La Manouba University, I would like to welcome you to the International Association of Middle Eastern Studies (IAMES) section of the Insaniyyat Forum 2022 Tunis. The purpose of the IAMES collaboration with Insaniyyat is twofold – to welcome you to this celebration of Middle Eastern studies and to join Insaniyyat Forum in solidarity following the recent decision made by the World Council for Middle Eastern Studies (WOCMES) to pull its 2022 conference. WOCMES began as an international extension of the academic mission embraced by the Middle East Studies Association of North America (MESA), which, in the words of a founding member and former IAMES President Friedemann Buettner, had been “very dependent – not the least financially – on the U.S. government which quite naturally seemed to imply its dependence on the U.S. government’s vision of Middle Eastern politics, too”. IAMES held its conferences in collaboration with WOCMES since the latter’s foundation. While that collaboration included plans for a conference at La Manouba University, WOCMES pulled out in 2021. IAMES to go ahead with the La Manouba University conference as originally planned.
IAMES began in the late 1960s in North America. Its founders strove to counterbalance the Western-dominated research on the Middle East by institutionalizing a forum for debates and controversies in which voices from the Middle East would take an equal share. Believing that
politics will always be with us – with all scholars dealing with contemporary issues in non-Western areas, most particularly,
in the Middle East, the objective of IAMES was to account for social, cultural and political specificities of the region, to analyze the conditions and consequences of societal modernization, to examine the international relations between the West and the region and to discuss the dominant approaches to Middle Eastern issues from critical points of view. All this was to be achieved by shifting perspective away from traditional Western views of the region: after decades of research on the region, the aim was research in the region and with the region.
The founding of IAMES was a direct reflection of the political consequences of the June 1967 war. Thus, the act of founding IAMES was political in nature; but the purpose was better scientific analysis – which might then become the basis for future policy decisions: improved knowledge as a basis for “better” politics – in a way that has shaped much of IAMES’ history. That was the academic purpose. But there was a political one, too: to counterbalance the increasing international influence of a governmentalized MESA.
Politics continued to mark the history of IAMES conferences. After the first two which were held in the U.S. (Columbus, Ohio) and Canada (Calgary), IAMES’ first endeavor to hold a conference in the Middle East was violently halted when IAMES then-president Malcolm Kerr who, at the time, was also president of the American University of Beirut, was assassinated during the Lebanese civil war. And because the 4th IAMES could not be held at the University of Mosul in Iraq, as planned, due to the First Gulf War between Iraq and Iran whereupon it was held instead in Nicosia; the 5th IAMES planned for Tunis (1991) became the first IAMES conference held in the Arab region, overshadowed by the Second Gulf War that had just ended a month earlier. After subsequent IAMES conferences in Amman (1996) and Berlin (2000) after which its productive but fateful 20-year collaboration began with WOCMES, IAMES now returns to Tunis.
The International Association of Contemporary Iraqi Studies (IACIS)
Included in the IAMES Section of the Insaniyyat Forum 2022 Tunis are several panels sponsored by the International Association of Contemporary Iraqi Studies (IACIS). IACIS was founded in 2004 in an effort to address the absence of a coherent focus on Iraqi Studies within the scholarly literatures and popular media discussions following the 2003 invasion. From 2007, the Association has published a peer reviewed scholarly journal, the International Journal of Contemporary Iraqi Studies (IJCIS) and holds semi-annual conferences and workshops attended by an international and multi-disciplinary group of scholars. IACIS maintains a focus on bringing Iraqi scholars and global academics together to promote the international study of Iraq and its peoples. In this vein, the Association has diverted much of its resources to providing access for Iraq-based scholars so that they may attend our conferences and join members of the global academy in producing peer-reviewed leading scholarship in our journal.
IACIS’ participation in the IAMES Section of Insaniyyat Forum 2022 Tunis follows its most recent 5th stand-alone conference in Cairo (November 2015), following those in London (2005), Amman (2007) and Fullerton, California (2014). Until 2022, IACIS had also joined in the organization of conferences as part of the coalition of member associations which comprised WOCMES. WOCMES conferences were held in Amman (2006), Barcelona (2010), Ankara (2014) and Seville (2018). In addition, 2014 saw IACIS hold its first workshop (Beirut, 2014).
In addition to its conferences and workshops, perhaps IACIS’ most important contribution is the
International Journal of Contemporary Iraqi Studies (IJCIS), co-founded by editors Jacqueline Ismael and Tareq Y. Ismael (University of Calgary) and led by William W. Haddad (California State University, Fullerton) until 2021.
Renamed Journal of Contemporary Iraq and the Arab World in 2020, the journal is published by Intellect (U.K.) and may be found online below. The Al-Wardi workshop was a resounding success and also may be found online here: https://www.intellectbooks.com/journal-of-contemporary-iraq-the-arab-world;
its proceedings were published as a special double issues of IJCIS, found online here: https://www.ingentaconnect.com/content/intellect/ijcis/2014/00000008/f0020002;jsessionid=6ajbk0nmq3q7e.x-ic-live-02.
The IAMES section of Insaniyyat Forum 2022 Tunis also includes sessions organized by the International Center for Contemporary Middle Eastern Studies (ICCMES). ICCMES was established in 1996 by the executive committee of IAMES to enhance scholarly communication among Middle East specialists in different parts of the world – namely Europe, North America, Middle East and Japan. After the first IAMES congress in Columbus, Ohio, in October 1974, IAMES’ active founding members and board members Malcolm H. Kerr, Hanna Batatu and Ali Mazrui called for the establishment of a Center located in the region that would bring scholars from all around the world who specialize in the Middle East. They formed the first board committee tasked with putting into action the proposal for establishing the Center as a scholarly and intellectual hub. Beirut was chosen as a possible home, with AUB as the likely host institution. Malcolm Kerr was given the green light to negotiate with AUB on behalf of IAMES in his capacity as the committee chair. When the Lebanese civil war broke in 1975, the idea of the center was delayed and with Kerr’s assassination in 1984, the idea died with him. In the mid-1990s, however, the idea was revived. Northern Cyprus had established its first university on the island, Eastern Mediterranean University (EMU). Tareq Ismael was charged with negotiating the possibility of hosting the Center at the university. After 2 years, in 1996, the Center became a reality and ICCMES held its first International Conference in 1997.
Since its conception, the Center has functioned not only as a hub of intercultural and interdisciplinary scholarly partnerships and networks but it also represents a physical manifestation of East-West relations. With the majority of the Center’s executive based internationally, the Center itself has been located in the region at Eastern Mediterranean University (EMU) in Northern Cyprus.
EMU was chosen as the first host institution because of its proximity to the region in addition to the university’s support of the Center and its aim. In this spirit of dialogue and interaction among scholars, the Center has organized a number of international conferences and workshops around issues of turbulence in the region that consider the economic, political and cultural centrality of the Middle East in world affairs.
ICCMES has also sought to disseminate the scholarly work resulting from the Center’s activities to the public at large through edited works, special journal issues and monographs (Jacqueline S. Ismael and William W. Haddad, Barriers to Reconciliation: Case Studies on Iraq and the Palestine-Israel Conflict (Lanham: University Press of America, 2006); Tareq Y. Ismael and Mustafa Aydin (eds.) Turkey’s Foreign Policy in the 21st Century (London: Ashgate Publishing Co., 2004); Tareq Y. Ismael and Jacqueline S. Ismael (eds.), Arab Studies Quarterly: Global Relations After 11 September; Myths and Realities, 25.1-2 (winter/spring 2003); Shereen T. Ismael, Globalization: Policies, Challenges and Responses (Calgary, Detseling Enterprises, 2000); Mehmet Tahiroglu, Tareq Y. Ismael and Jacqueline S. Ismael (eds.) Globalization in World Affairs: Socio-Economic and Political Dimensions (Gazimagusa: Eastern Mediterranean University Press, 1999); Clement Dodd (ed.), Cyprus: The Need for New Perspective (Huntingdon: Eothen, 1999); Tareq Y. Ismael and Jacqueline S. Ismael (eds.), Arab Studies Quarterly: Globalization and the Middle East, 21.3 (summer 1999); Tareq Y. Ismael and Andrew Rippin (eds.) Islam in the Eyes of the West: Images and Realities in an Age of Terror. (London: Routledge, 2010).
ICCMES is a voluntary non-profit association. All of its activities have been self-funded and primarily financed from registration fees for conferences and workshops and in-kind contributions from host institutions and sponsoring universities. In the past, the University of Calgary, Trinity College (USA), the University of Mainz (Germany), California State University (Fullerton), Central Connecticut State University and The American University in Cairo have been sponsors.
Throughout the 1990s and 2000s, ICCMES has continued to develop and expand its initiatives and sponsor conferences throughout the Middle East and North America. Most recently, in 2008, the 9th ICCMES conference was held and hosted at the University of Victoria, British Columbia, Canada, titled “The Muslim World and the West: Emerging Avenues for Convergence and Cooperation”. In December 2011, the 10th ICCMES International Conference on “The Arab Uprising: Causes & Consequences”, was held at and hosted by Eastern Mediterranean University, Northern Cyprus. In April 2019, members of ICCMES took part in the 2nd International Conference on The Cyprus Issue: “Past, Present and the Vision for the Future”, held at and hosted by Near East University, Northern Cyprus.
IAMES Conference Steering Committee
Tareq Ismael, Chair
Terri Ginsberg, Chair of the Program Committee
Ibrahim Aoudé, Rapporteur
Randi Deguilhem, Liaison to Insaniyyat Forum
Jens Hanssen, Communications Coordinator
Moncef Khaddar, Program Coordinator
IAMES Conference Film Program
Patricia Caillé
Terri Ginsberg
Haifa Zangana
IAMES Conference Program Graphic Design
Donna Ruzzano
IAMES Conference Program Committee
Terri Ginsberg, Chair (Concordia University, Montréal)
Rabab Abdulhadi (San Francisco State University)
Ibrahim Aoudé (University of Hawai‘i–Mānoa)
Randi Deguilhem (CNRS, TELEMMe-MMSH, AMU, France)
Tahrir Hamdi (Arab Open University, Jordan)
Jens Hanssen (University of Toronto)
Tareq Ismael (University of Calgary)
Shamil Jeppie (University of Cape Town)
Mudar Kassis (Birzeit University)
Moncef Khaddar (Cyprus International University)
Yoshiko Kurita (Chiba University, Japan)
Vijay Prashad (Trinity College, Hartford, US)
Gamal M. Selim (British University in Egypt)
Nada Shabout (University of North Texas)
Haifa Zangana (Independent writer and activist)