Responsable: >Tareq Ismael

AI27 - The U.S. and the Middle East Today: Discontinuity and Disorder

Date : 2022-09-20 | 16:15:00-18:15:00

Évènement : @INSANIYYAT - Congrès de l’IAMES

Programme détaillé : cliquer ci-contre
Catégorie :
A.I
Lieu :
ESCT
Salle :
B3
Responsable : Tareq Ismael
Modérateur·trice :
Discutant·e : Moncef Khaddar & Martin Bunton
Les intervenant·e·s :
Ismael Tareq University of Calgary
Ghareeb Edmund American University Washington DC
Zunes Stephen University of San Francisco

 Sponsored by International Association of Middle East Studies (IAMES)

The U.S. and the Middle East Today: Discontinuity and Disorder EN

This panel attempts to provide an examination of three decades of U.S. hegemony over the Arab-majority states of the Middle East and discusses the New Arab Order that the US wants to implement; in which “normalization” with Israel is the prime foreign policy objective.   Since its direct military intervention in the 1990 war over Kuwait, the U.S. increasingly engaged itself as an architect forging the region through deployment of its neoliberal economic and financial coercion, Janus-faced support for authoritarian regimes while claiming to promote democracy, human rights and individual freedom rhetorically, as well as repeated direct military interventions into Arab states in an effort to bring about regime change. Utilizing a number of concrete case studies, this panel examines the policy and practice of regime change in the Middle East.  The case studies include Iraq, Syria, and Lebanon and also attempts to assess the role of the GCC as proxies / client states in this process.   

Les États-Unis et le Moyen-Orient aujourd'hui : discontinuité et désordre

Ce panel tente de fournir un examen de trois décennies d’hégémonie américaine sur les États à majorité arabe du Moyen-Orient et discute du « nouvel ordre arabe » que les États-Unis veulent mettre en œuvre, où la « normalisation » avec Israël est le premier objectif de politique étrangère. Depuis leur intervention militaire directe dans la guerre du Koweït en 1990, les États-Unis se sont de plus en plus engagés en tant qu’architecte façonnant la région par le biais du déploiement de leur coercition économique et financière néolibérale, en apportant ainsi un soutien aux régimes autoritaires tout en affirmant de manière rhétorique promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et les libertés individuelles, ainsi que par le biais d’interventions militaires directes répétées dans les États arabes dans le but de provoquer un changement de régime. À l’aide d'un certain nombre d’études de cas concrets, ce panel examine la politique et la pratique du changement de régime au Moyen-Orient. Les études de cas incluent l’Irak, la Syrie et le Liban et tentent également d’évaluer le rôle du CCG en tant que relais / États clients dans ce processus.


الولايات المتحدة والشرق الأوسط اليوم: التّقطّع والفوضى

تحاول هذه الجلسة تقديم تحليل لثلاثة عقود من الهيمنة الأمريكية على الدول العربية في الشرق الأوسط، مع تسليط الضوء على ملامح النظام العربي الجديد الذي تريد الولايات المتحدة تنفيذه؛ ويكون التطبيع مع إسرائيل بمقتضاه هو الهدف الأساسي للسياسة الخارجية. ومنذ تدخلها العسكري المباشر في حرب "تحرير الكويت" عام 1990، شاركت الولايات المتحدة بشكل متزايد في إعادة هيكلة المنطقة من خلال نشر نظامها الاقتصادي والمالي النيوليبرالي المتعسف، وقدّمت دعما ذا وجهين للأنظمة الاستبدادية والحال أنّها تدّعي تعزيز الديمقراطية وحقوق الإنسان والحرية الفردية في خطابها،هذا  فضلاً عن التدخلات العسكرية المباشرة المتكررة في الدول العربية بهدف إحداث تغيير في الأنظمة. 
وبناء على عدد من دراسات الحالة ، تبحث هذه الجلسة في سياسات تغيير الأنظمة في الشرق الأوسط. والممارسات الصّادرة عنها, و تشمل دراسات حالة دول العراق وسوريا ولبنان، وتحاول أيضًا تقييم دور دول مجلس التعاون الخليجي في هذه العملية




  • Tareq Ismael, University of Calgary, (Canada), Regime Change and Its Aftermath
Le « changement de régime » et ses conséquences

Le « changement de régime » n’est pas un phénomène nouveau dans la politique étrangère américaine au cours du siècle dernier. Dans cette communication, je défends l’idée que le « changement de régime » en tant que doctrine de politique étrangère a façonné la politique étrangère américaine au Moyen-Orient du XXIe siècle, de la même manière que la doctrine Monroe est demeurée le fondement de la politique étrangère américaine en Amérique latine depuis 1823. Le « changement de régime » est devenu le fondement de la politique étrangère américaine, ses principaux buts et objectifs traduisant en terme idéologique l’empire de la mondialisation néolibérale basé sur l’exceptionnalisme américain dont la mission principale est de répandre la liberté à travers le monde, comme l’a énoncé George W. Bush en septembre 2002 dans la Stratégie nationale de sécurité des États-Unis d’Amérique. En tant que politique explicite, le changement de régime a d’abord été pratiqué ouvertement par l’administration de George W. Bush lors de l’invasion de l’Afghanistan (2002), puis de l’Irak (2003). Cette communication examine la doctrine et la pratique du changement de régime sous plusieurs angles. Cette doctrine de la politique étrangère des États-Unis est examinée d’un point de vue historique, en défendant l’idée que cette politique est passée d’un outil secret de politique étrangère à un principe plus explicite au cours de la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. L’application de ce principe est devenue encore plus évidente lors de l’invasion de l’Afghanistan, mais a été surtout ouvertement préconisée et pratiquée dans le cas de l’Irak. L’importance de cette transformation est explorée en termes d’impact sur les relations internationales et régionales. L’invasion américaine de l’Irak fournit une étude de cas sur la pratique du changement de régime et un exemple concret de sa transformation d’un outil secret en un principe manifeste. Le cas de l’Irak permet d’affirmer que le changement de régime est un processus qui se déroule dans le temps. Il a connu de nombreuses variantes et dans de nombreux cas s’est révélé plus complexe qu'en Irak, comme en Yougoslavie, en Géorgie, en Ukraine et en Équateur, allant jusqu’à inclure la partition (Yougoslavie), ou l’inclusion du nouveau régime dans un cadre d’une alliance plus resserrée (composantes de l’ex-Yougoslavie, anciens États du Pacte de Varsovie, Équateur, Canada 1962). L'Irak ressemble au Liban, avec des éléments d'affaiblissement de l’État intégrés dans la constitution pour maintenir l’État faible afin de rendre l’opposition nationale difficile ou impossible. En Irak, cela a commencé par des tactiques de diabolisation, de délégitimation, d’isolement, telles que des sanctions, et cela s’est terminé par une intervention militaire directe et l'occupation d’un État souverain. Entre les sanctions et l’intervention militaire, il y a parfois une organisation secrète de l’opposition interne/de la suppression de l’État (Cuba, Amérique centrale, Venezuela, Géorgie, Ukraine, Russie, Syrie, Libye, etc). Existe-t-il une similitude entre l’emploi des escadrons de la mort en Amérique latine et le terrorisme islamique au Moyen-Orient ? Dans le cas de l’Iran, c’est un régime client voisin (l’Irak de Saddam Hussein) qui a été utilisé pour pratiquer l’invasion comme outil de changement de régime. Les conséquences de cet interventionnisme sont examinées dans une perspective historique contemporaine, c’est-à-dire de la période qui a suivi l’invasion en 2003 jusqu’à nos jours. Les conséquences sont examinées dans leurs dimensions démographiques, politiques, sociales et économiques.

  • Edmund Ghareeb, American University, (Canada), The U.S. Media and Its Coverage of the 2003 Iraq Crisis
Les médias américains et leur couverture de la crise irakienne de 2003

Cette communication vise à analyser le rôle et l’impact des médias américains influents pendant la guerre de 2003 contre l’Irak et la promotion de cette guerre. Les médias américains sont parmi les plus libres et les plus puissants au monde. Ils influencent et sont influencés par les différents centres de pouvoir. La communication discutera de la relation unique entre les médias et le gouvernement, de l’interaction entre eux et de leur effet sur l’opinion publique et sur les décideurs du rôle des médias avant et pendant la guerre en Irak. Elle défend l’idée que les médias américains ont été plus équilibrés dans la couverture des affaires intérieures que dans celle des affaires internationales, en raison de nombreux facteurs, notamment l’ascendant de la télévision comme source d’information et la concentration des médias dans quelques grandes entreprises. Dans le cas de l’Irak, la couverture médiatique a été influencée par des facteurs affectant les journalistes tels que la pression concurrentielle, le “journalisme de meute”, une forme de pensée unique et la montée des sentiments patriotiques en temps de guerre et de crise. La communication s’intéressera également à la dépendance des journalistes par rapport aux sources officielles, pour l’obtention des informations et la corroboration des récits, ce qui a contribué à la création d’une relation symbiotique entre l’administration et les médias et a permis aux agents de l’Etat de manipuler l’opinion publique à travers le filtre des médias. La communication avance enfin l’idée que l’expérience de la guerre en Irak a mis en lumière la nécessité pour les médias de revenir à l'essentiel et de reprendre leur rôle de “chien de garde”.
 
  • Stephen Zunes, University of San Francisco, (United States), U.S. Support for the Moroccan Occupation of Western Sahara: Causes and Consequences
Le soutien américain à l’occupation marocaine du Sahara occidental : causes et conséquences

Bien que la République arabe sahraouie démocratique (Sahara occidental) ait été reconnue par des dizaines de pays et soit un État membre à part entière de l’Union africaine, les États-Unis insistent sur le fait que ce pays fait en réalité partie du Maroc. Depuis 2020, les États-Unis sont le seul pays à reconnaître officiellement l’annexion illégale du Sahara occidental par le Maroc, malgré son statut internationalement reconnu de territoire non autonome sous occupation belligérante étrangère. Cette communication examine pourquoi les États-Unis ont choisi d’être une exception internationale concernant cette question juridique importante du droit à l’autodétermination pour les territoires non autonomes. Elle met en lumière le rôle des États-Unis dans la sape des efforts du Conseil de sécurité des Nations Unies pour faire appliquer ses résolutions. Elle montre comment les relations américaines avec Israël affectent la politique américaine, les relations militaires américaines et la coopération en matière de sécurité avec le royaume. Elle s’intéresse enfin aux implications de la reconnaissance des interdictions légales internationales contre l’annexion d’un territoire par la force, et les efforts croissants des partisans des droits de l’homme et du droit international pour inverser la politique américaine.


  • As’ad Abukhalil, California State University, Stanislaus, (United States), Gulf States and the New Arab Order
Les États du Golfe et le “nouvel ordre arabe”

Cette communication porte un regard sur le nouvel ordre régional et sur la manière dont les régimes du Golfe opèrent désormais en pleine alliance avec Israël. La recherche vise à enquêter sur la manière dont l’agenda de la politique étrangère d’Israël est intégré dans les perspectives et la rhétorique régionales du Golfe. La communication mettra en lumière le fait que l’alliance du Golfe avec Israël est devenue prioritaire pour les Émirats Arabes Unis, par rapport à leur alliance avec les États-Unis, mais que ces régimes ne peuvent pas se permettre de s’aliéner les États-Unis compte tenu de leurs besoins d’achats massifs d’armes et de leur survie. Le “Nouvel Ordre Arabe” est désormais aligné sur les impératifs d’une entité non arabe et a intégré Israël dans le cadre politique arabe formel (qui n’est pas celui des citoyens). L’alliance EAU-Israël est le nouvel axe régional qui détermine la configuration du pouvoir dans la région, car l’alliance intervient dans tous les conflits régionaux. La communication soutient l’idée que le gouvernement saoudien suit maintenant l’exemple des Émirats Arabes Unis en invitant Israël à superviser et à intervenir dans les affaires arabes. Le “nouvel ordre arabe” est désormais l’antithèse de l'ancien ordre arabe dans la mesure où la question palestinienne est mise à l’écart, voire sabotée. Le “nouvel ordre arabe” augmentera les tendances centrifuges de division dans les affaires arabes. L’émergence d’Israël comme chef de file de la Ligue arabe changera la culture politique arabe et induira une augmentation des pratiques de répression.

  • Tareq Ismael, University of Calgary, (Canada), Regime Change and Its Aftermath 

تغيير النظام وتداعياته

مصطلح "تغيير النظام" لا يحيل على ظاهرة جديدة في السياسة الخارجية للولايات المتحدة خلال القرن الماضي.و في هذا الإطار، تهدف هذه الورقة إلى إثبات أنّ "تغيير النظام" أصبح المتحكّم في عقيدة السياسة الخارجية الأمريكية تجاه الشرق الأوسط في القرن الحادى والعشرين، تماما مثلما مثلت عقيدة "مونرو" الأساس المتحكّم في  السياسة الخارجية الأمريكية في أمريكا اللاتينية منذ عام 1823. ولقد تمّ التعبير عن مبدإ "تغيير النظام" بالمصطلح الإيديولوجي "إمبراطورية العولمة النيوليبرالية" القائمة بالمهمّة الاستثنائية الأمريكية التي تتمثل في نشر الحرية في جميع أنحاء العالم، على النحو المبين في استراتيجية الأمن الوطني للولايات المتحدة الأمريكية الخاصّة بجورج دبليو بوش في سبتمبر 2002.
و كان التنفيذ الأوّل لهذه السياسة ،بصورة علنية، من قبل إدارة جورج دبليو بوش ،في غزو أفغانستان (2002) أوّلاً،ثمّ العراق (2003
تبحث هذه الورقة في عقيدة "تغيير النظام" في عدد من الأبعاد  : فمن الناحية التاريخية، تقدّم الورقة حجاجا لبيان أنّ عقيدة "تغيير النظام"انتقلت من مرحلة الممارسة غير المعلنة في السياسة الخارجية الأمريكية إلى مرحلة الممارسة العلنية في فترة ما بعد الحرب العالمية الثانية، ولقد كان هذا واضحا في الغزو الأمريكي لأفغانستان، ولكن تمّ تأكيده وممارسته بشكل أكثر صراحة في حالة العراق.و في هذا الاطار، تسعى الورقة إلى بيان  أهمية هذا التحول من جهة تأثيره في العلاقات الدولية والإقليمية.
 وهناك من ناحية أخرى عدد من أشكال  تغيير النظام مثل التقسيم (يوغوسلافيا) أو إدراج نظام جديد في  تحالف أكثر إحكامًا (مكونات يوغوسلافيا السابقة، دول حلف وارسو السابقة، الإكوادور، كندا 1962). وانّ حالة العراق تشبه الحالة اللبنانية فقد  كان الدستور سببا في إضعاف دور الدولة وجعل المعارضة الوطنية صعبة أو مستحيلة. 
في الحالة العراقية بدأت سياسة تغيير النظام قبل الغزو،إذ بدأت استراتيجيّات شيطنة النظام ونزع شرعيته وفرض العزلة عليه بالعقوبات ثم انتهت بالتدخل العسكري المباشر واحتلال دولة ذات سيادة.  وبين العقوبات والتدخل العسكري، توجد أحيانًا فكرة خلق تنظيم سري للمعارضة الداخلية لهدم سلطة الدولة (كوبا، أمريكا الوسطى، فينزويلا، جورجيا، أوكرانيا، روسيا، سوريا، ليبيا، إلخ.) فهل هناك تشابه بين توظيف فرق الموت في أمريكا اللاتينية والإرهاب الإسلامي في الشرق الأوسط؟ في حالة إيران، تم استخدام نظام تابع مجاور (صدام) للغزو كأداة لتغيير النظام.
في هذا الإطار، تهدف هذه الورقة أيضا إلى دراسة تداعيات التدخل من منظور تاريخي معاصر - أي من الفترة التي أعقبت الغزو في عام 2003 حتى الوقت الحاضر، و من حيث الأبعاد الديموغرافية والسياسية والاجتماعية والاقتصادية.


  • Edmund Ghareeb, American University, (Canada), The U.S. Media and Its Coverage of the 2003 Iraq Crisis
 
2003 الإعلام الأمريكي وتغطيته لأزمة العراق عام

تنوي الورقة تحليل دور وسائل الإعلام الأمريكية المؤثرة خلال حرب 2003 على العراق وفي الترويج لها.وهذه
الوسائط هي من أكثر وسائل الإعلام حرية وقوة في العالم. إنها تؤثر وتتأثر بمختلف مراكز القوة               
 وتناقش الورقة العلاقة الفريدة بين وسائل الإعلام والحكومة والتفاعل بينهما وتأثير ذلك في الرأي العام وصنّاع القرار ودور وسائل الإعلام قبل حرب العراق وأثناءها ،وسنبيّن أنّ الإعلام الأمريكي كان أكثر توازناً في تغطية الشؤون الداخلية منه في تغطية الشؤون الدولية، بسبب عوامل عديدة ، من بينها صعود التلفزيون كمصدر للأخبار وتركيز وسائل الإعلام لدى عدد قليل من الشركات الكبرى. وفي حالة العراق، تأثرت التغطية بالعوامل التي تؤثر في الصحفيين مثل الضغط التنافسي، والصحافة الجماعية، وثقافة التفكير على حد سواء، وصعود المشاعر الوطنية في أوقات الحرب والأزمات. وسنتناول مسألة اعتماد الصحفيين على المصادر الرسمية للأخبار ممّا يساهم في خلق علاقة تكافلية بين المسؤولين والإعلام تسمح للمسؤولين بالتلاعب بالرأي العام من خلال وسائل الإعلام. وأخيراً تفترض الورقة أنّ تجربة الحرب على العراق تسلط الضوء على حاجة وسائل الإعلام للعودة إلى الأساسيات واستئناف دورها الرقابي على السلطة

  • Stephen Zunes, University of San Francisco, (United States), U.S. Support for the Moroccan Occupation of Western Sahara: Causes and Consequences

دعم الولايات المتحدة للاحتلال المغربي للصحراء الغربية: الأسباب والنتائج

على الرغم من الاعتراف بالجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية (الصحراء الغربية) من قبل عشرات الدول ،وهي دولة عضو كامل العضوية في الاتحاد الأفريقي، فإنّ الولايات المتحدة تصرّ على أنّ هذا البلد هو في الواقع جزء من المغرب.و منذ عام 2020، كانت الولايات المتحدة الدولة الوحيدة التي اعترفت رسميًا بضمّ المغرب غير القانوني للصحراء الغربية، على الرغم من وضعها المعترف به دوليًا كأرض غير متمتّعة بالحكم الذاتي وتحت احتلال أجنبي حربي/عسكري. 
وفي هذا الإطار تتناول هذه الورقة سبب اختيار الولايات المتحدة بأن تكون خارجة عن الإجماع الدولي فيما يتعلق بهذه المسألة القانونية المهمّة المتعلقة بحقّ تقرير المصير للأراضي غير المتمتعة بالحكم الذاتي، و دور الولايات المتحدة في تقويض جهود مجلس الأمن التابع للأمم المتحدة لفرض قراراته. و نسعى في هذه الورقة أيضا إلى دراسة كيفيّة  تأثير العلاقات الأمريكية مع إسرائيل في سياسة الولايات المتحدة تجاه هذه القضية، والعلاقات العسكرية الأمريكية والتعاون الأمني ​​مع المغرب، والآثار المترتبة عن الاعتراف في ما يتعلق بالمحظورات القانونية الدولية ضد توسيع الأراضي بالقوة، والجهود المتزايدة من قبل أنصار حقوق الإنسان والقانون الدولي لمعارضة سياسة الولايات المتحدة.

  • As’ad Abukhalil, California State University, Stanislaus, (United States), Gulf States and the New Arab Order

دول الخليج والنظام العربي الجديد

تلقي هذه الورقة نظرة على النظام الإقليمي الجديد وكيفيّة عمل  أنظمة الدول الخليجية الآن في تحالف كامل مع إسرائيل، وتهدف إلى البحث عن الطرق التي يتمّ بها دمج أجندة السياسة الخارجية الإسرائيلية في المشهد الإقليمي. وتتناول  كيفية إعطاء دولة الإمارات العربية المتحدة الأولوية للتحالف الخليجي- الإسرائيلي على التحالف مع الولايات المتحدة، رغم أن ّ هذه الأنظمة لا تزال في حاجة كبيرة إلى الولايات المتحدة الأمريكية في تأمين مشتريات الأسلحة وتواجدها بصورة عامة في المنطقة. إنّ النظام العربي الجديد ضبط اليوم على إيقاع كيان غير عربي من خلال دمج إسرائيل في الإطار السياسي العربي الرسمي (لا الشعبى).وإنّ التحالف الإماراتي -الإسرائيلي هو المحور الإقليمي الجديد الذي يحدّد تشكيل القوة في المنطقة، لأنّ التحالف يتدخل في كل النزاعات الإقليمية. وسنحتجّ في  الورقة بأنّ الحكومة السعودية تتبع الآن خطى الإمارات في دعوة التدخل الإسرائيلي في الشؤون العربية،فالنظام العربي الجديد الآن نقيض النظام العربي القديم من حيث تهميش القضية الفلسطينية بل وتخريبها وسيزيد من نزعات الانقسام تجاه الأطراف في الشؤون العربية. وبروز إسرائيل كقائد في الرابطة العربية سيغير الثقافة السياسية العربية وسيستلزم زيادة استخدام القمع.



  • Tareq Ismael, University of Calgary, (Canada), Regime Change and Its Aftermath 
The term regime change is not a new phenomenon in US foreign Policy over the last century. I argue in this paper that Regime Change as a foreign policy doctrine, like the Monroe doctrine that became the foundation of American Foreign policy in Latin America ever since 1823, similarly shaped US foreign policy in the 21st century Middle East. Regime change became the foundation of US foreign policy, its main aims and objective expressed in ideological term the neoliberal globalization empire based on the mission of American exceptionalism whose main mission is to spread freedom across the globe, as articulated in George W Bush’s September 2002 National Security Strategy of the United States of America. 
As an overt policy, regime change was first practiced openly by George W Bush’s administration in the invasion of Afghanistan (2002) first, then Iraq (2003).  
This paper examines the doctrine and practice of regime change from a number of dimensions.  This doctrine of U.S. foreign policy is examined from a historical perspective, and it is argued that the policy changed from a covert tool of foreign policy to an overt principle over the post-World War II period. This became much more evident in the invasion of Afghanistan but was much more openly advocated and practiced in the case of Iraq.  The significance of this transformation is explored in terms of its impact on international and regional relations. 
 The US invasion of Iraq provides a case study for the practice of regime change.  The practice of regime change provides a concrete example of its transformation from a covert tool to an overt principle.  Using Iraq as a case example, it is argued that regime change is a process that takes place over time.  It has had many variations and in many cases more complex than in Iraq.  It was more complex in Yugoslavia, Georgia, Ukraine, and Ecuador. It might include partition (Yugoslavia), or inclusion of the new regime within a tighter alliance framework (components of ex-Yugoslavia, former Warsaw Pact states, Ecuador, Canada 1962). Iraq resembles Lebanon, with state-weakening elements embedded in the constitution to keep the state weak in order to render national opposition difficult or impossible.  In Iraq, it began with tactics of demonization, delegitimation, and isolation, such as sanctions, and ended with direct military intervention and occupation of a sovereign state. Between sanctions and military intervention there is sometimes covert organization of internal opposition/state suppression (Cuba, Central America, Venezeula, Georgia, Ukraine, Russia, Syria, Libya, etc.) Is there a similarity and link between employment of death squads in Latin America and of Islamic terrorism in the ME? In the case of Iran, a neighboring client regime (Saddam) was used to invade as a tool of regime change.
The aftermath of intervention is examined from a contemporary historical perspective -that is, from the period following invasion in 2003 to the present.  Aftermath is examined in terms of the demographic, political, social and economic dimensions. 

  • Edmund Ghareeb, American University, (Canada), The U.S. Media and Its Coverage of the 2003 Iraq Crisis
The paper intends to analyze the role and impact of influential American media outlets during the 2003 war on Iraq and in promoting IT. This media is one of the freest and most powerful in the world. It influences and is influenced by the various centers of power. The paper will discuss the unique relationship between the media and the government, the interplay between them and the effect on public opinion and on decision makers the role of the media before and during the Iraq war. It will argue that the American media has been more balanced in covering domestic affairs than international affairs, due to many factors that include the ascendancy of TV as the source of news and the concentration of the media in a few major corporations. In Iraq’s case, coverage has been influenced by factors affecting journalists such as competitive pressure, pack journalism, a think-alike culture, and the rise of patriotic feelings during times of war and crisis. It will also discuss the reliance of journalists on official sources for news and to corroborate stories which contributes to the creation of a symbiotic relationship between officialdom and the media and allows officials to manipulate public opinion through the filter of the media. The paper finally posits that the experience of the war on Iraq highlights the need for the media to return to basics and to resume their watchdog role.
 
  • Stephen Zunes, University of San Francisco, (United States), U.S. Support for the Moroccan Occupation of Western Sahara: Causes and Consequences
Though the Saharawi Arab Democratic Republic (Western Sahara) has been recognized by scores of countries and is a full member state of the African Union, the United States insists that that country is actually part of Morocco. Since 2020, the United States has been the only country to formally recognize Morocco’s illegal annexation of Western Sahara, despite its internationally recognized status as a non-self-governing territory under foreign belligerent occupation. This paper examines why the United States has chosen to be an international outlier regarding this important legal question regarding the right of self-determination for non-self-governing territories, the U.S. role in undermining efforts by the United Nations Security Council to enforce its resolutions, how U.S. relations with Israel impacts U.S. policy, U.S. military relations and security cooperation with the kingdom, the implications of the recognition regarding international legal prohibitions against the expansion of territory by force, and  the growing efforts by proponents of human rights and international law to reverse U.S. policy. 


  • As’ad Abukhalil, California State University, Stanislaus, (United States), Gulf States and the New Arab Order
A look at the new regional order and how Gulf regimes are now operating in full alliance with Israel. The research aims to inquire about the ways in which Israel foreign policy agenda are incorporated into the Gulf regional outlook and rhetoric. The paper will investigate that Gulf alliance with Israel has been prioritized by the UAE over its alliance with the US, but that those regimes can’t afford to alienate the US given their needs for mega arms purchases and survival. The New Arab Order is now set to the tunes of a non-Arab entity and that has incorporated Israel into the formal (non-citizens) Arab political framework. The UAE-Israeli alliance is the new regional axis which determines the power configuration in the region, because the alliance is intervening in all regional conflicts.  The paper will argue that the Saudi government is now following the lead of UAE in inviting Israeli supervision and intervention in Arab affairs. The new Arab order is now the antithesis of the old Arab order in that the Palestinian question is sidelined and even sabotaged. The new Arab order will increase the centrifugal divisive tendencies in Arab affairs.  The emergence of Israel as a leader in the Arab League will change the Arab political culture and will necessitate an increase in the dosages of repression.

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