Responsable: >Véronique Dudouet

A64 - Analyzing, preventing and countering violent extremism (P/CVE) in the MENA region" 2/2

Date : 2022-09-20 | 16:15:00-18:15:00

Évènement : Congrès INSANIYYAT

Programme détaillé : cliquer ci-contre
Catégorie :
A
Lieu :
ISAMM
Salle :
C1
Responsable : Véronique Dudouet
Modérateur·trice :
Discutant·e :
Les intervenant·e·s :
Boas Morten NUPI
Beaujouan-Marliere Juline University of Edinburgh
GARCÍA COLL JOSEP UNIVERSITÉ DE CORDOBA
Elsanousi Dr. Mohamed N/A

A64 - Analyzing, preventing and countering violent extremism (P/CVE) in the MENA region" 2/2 EN

Salle: C1
Responsable: Véronique Dudouet, Berghof Foundation, Germany

  • Morten Bøås, Norwegian Institute of International Affairs - NUPI, (Norway), Conceptualising enabling environments in the Balkans and the MENA regions: towards a contextual understanding of occurrence and non-occurrence”
  • Juline Beaujouan, University of Edinburgh, Board member of Open Think Tank - (OTT), (United Kingdom), Combatting Violent Extremism without the State?
  • Josep García-Coll, University of Cordoba, (Spain), An empirical application of the 3N model of (de)radicalization in the MENA region”
  • Dr. Mohamed Elsanousi, Network for Religious and Traditional Peacemakers, (United States of America), Engagement of Religious Actors and Institutions: The Missing Link to C/PVE ( remote ) 

  • Morten Bøås, Norwegian Institute of International Affairs - NUPI, (Norway), Conceptualising enabling environments in the Balkans and the MENA regions: towards a contextual understanding of occurrence and non-occurrence”
Conceptualiser des environnements propices dans les Balkans et les régions MENA : vers une compréhension contextuelle de l’occurrence et de la non-occurrence

Pour garantir des approches contextuelles dans la prévention de l'extrémisme violent, nous devons comprendre les moteurs et les multiplicateurs de son apparition et ce qui rend certaines communautés plus résilientes que d’autres, et ce même au sein d’un même environnement favorable dans les Balkans et la région MENA. Notre hypothèse est qu’une meilleure compréhension de la façon dont les différents moteurs de l’extrémisme violent opèrent et pourquoi il dégénère en violence dans certains endroits, mais pas dans d'autres, peut aider à identifier des stratégies de prévention efficaces et les manières et contextes dans lesquels l'extrémisme violent éclate et où il n’éclate pas. Afin de répondre à ces questions, nous appliquerons le cadre de l’environnement propice, en mettant l’accent sur les moments décisifs et les cas d’occurrence et de non-occurrence de l’extrémisme violent ; et nous déballerons l’hypothèse d’extrémisme réciproque en examinant si les zones multiethniques produisent des tendances plus élevées à l’extrémisme ethnique/nationaliste d’une part, et à la radicalisation religieuse d’autre part.

  • Juline Beaujouan, University of Edinburgh, Board member of Open Think Tank - (OTT), (United Kingdom), Combatting Violent Extremism without the State?
Combattre l’extrémisme violent sans l’État ?

Après la disparition de Saddam Hussein et l’effondrement de l’État en 2003, l’Irak a été plongé dans une spirale de conflits violents et a vu la montée de groupes religieux radicaux tels que l’État islamique. En conséquence, la menace de l’extrémisme violent était plus présente que jamais, le conflit syrien faisant bientôt rage et s’étendant en Irak en 2014. La montée de l’EI a été symptomatique de la fragmentation systémique qui a commencé en 2003. L’État n’a pas seulement été incapable de protéger l’intégrité du peuple irakien, mais son système politique a également été désigné comme le principal responsable de l’extrémisme violent. Les vulnérabilités de la communauté irakienne peuvent être considérées comme les fruits d’un processus systématique de polarisation identitaire au niveau national et régional au Moyen-Orient. Bien qu’officiellement vaincu, l’EI reste aujourd’hui une force potentiellement perturbatrice. Basé sur des entretiens menés dans la plaine de Ninive, cette communication soulève la question suivante : l'extrémisme violent peut-il être combattu en l’absence d'un État fort ?

  • Josep García-Coll, University of Cordoba, (Spain), An empirical application of the 3N model of (de)radicalization in the MENA region”
Une application empirique du modèle 3N de (dé)radicalisation dans la région MENA

Le modèle 3N de radicalisation et de déradicalisation (besoins, récits et réseaux) a reçu un soutien empirique considérable en tant qu’explication valable des processus de radicalisation et de déradicalisation. Dans cette étude, nous analysons les données de 3 pays de la région MENA (Tunisie, Irak et Liban) avec le modèle 3N comme moyen de soutenir la validité du modèle et de fournir des spécificités pour chacun des 3 pays étudiés. Les implications pour d’éventuelles initiatives P/CEV sont également discutées.

  • Dr. Mohamed Elsanousi, Network for Religious and Traditional Peacemakers, (United States of America), Engagement of Religious Actors and Institutions: The Missing Link to C/PVE ( à distance ) 
Engagement des acteurs et institutions religieux : le chaînon manquant de la C/PVE 

Une approche holistique est nécessaire pour renforcer la capacité des communautés locales à développer des méthodes et des partenariats P/CVE innovants et inclusifs. Les communautés religieuses peuvent être un mécanisme puissant pour soutenir la résilience communautaire et la cohésion sociale contre les récits exclusifs que les extrémistes utilisent pour propager la violence. Les acteurs et institutions religieux détiennent souvent la légitimité, la confiance et l’influence parmi les membres de la communauté et ont une connaissance approfondie de la dynamique communautaire locale, une compréhension contextuelle des conflits et des facteurs locaux de radicalisation et de recrutement. Ces acteurs sont nécessaires pour développer des initiatives afin de travailler efficacement avec les parties vulnérables de leurs communautés, y compris les femmes, les jeunes et les groupes minoritaires numériques. Cette présentation partagera de nouvelles perspectives sur le rôle des acteurs religieux dans la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, et mettra en évidence les meilleures pratiques pour renforcer l’engagement et le renforcement de la confiance avec les acteurs religieux et les institutions d'autres communautés locales.


  • Morten Bøås, Norwegian Institute of International Affairs - NUPI, (Norway), Conceptualising enabling environments in the Balkans and the MENA regions: towards a contextual understanding of occurrence and non-occurrence”
Conceptualising enabling environments in the Balkans and the MENA regions: towards a contextual understanding of occurrence and non-occurrence

To ensure context-sensitive approaches in preventing violent extremism, we need to understand the drivers and multipliers of its occurrence and what makes some communities more resilient than others even under exactly the same enabling environment in the Balkans and the MENA. Our assumption is that an improved understanding of how different drivers of violent extremism operates and why it escalates into violence in some places, but not others can help identify effective prevention strategies and the ways and contexts in which violent extremism erupts and where it does not. In order to answer these questions, we will apply the framework of enabling environment, with an emphasis on decisive moments and cases of occurrence and non-occurrence of violent extremism; and we will unpack the assumption of reciprocal extremism by looking into whether multi-ethnic areas produce higher tendencies towards ethnic/nationalist extremism on one hand, and religious radicalization on the other hand.


  • Juline Beaujouan, University of Edinburgh, Board member of Open Think Tank - (OTT), (United Kingdom), Combatting Violent Extremism without the State?
Combatting Violent Extremism without the State?

After the demise of Saddam Hussein and the collapse of the state in 2003, Iraq was plunged into a spiral of violent conflicts and witnessed the rise of religious radical groups such as the Islamic State. As a result, the threat of violent extremism was more present than ever, with the Syrian conflict soon raging and spreading in Iraq in 2014. The rise of IS was symptomatic of the systemic fragmentation that started in 2003. The state was not only unable to safeguard the integrity of the Iraqi people but its political system was also pointed as the main culprit for violent extremism. The vulnerabilities of the Iraqi community can be considered the fruits of a systematic process of polarization of identity at the national and the regional level in the Middle East. While officially defeated, IS remains a potentially disruptive force today. Based on interviews conducted in Nineveh Plain, this paper raises the question: Can violent extremism be fought in the absence of a strong state?


  • Josep García-Coll, University of Cordoba, (Spain), An empirical application of the 3N model of (de)radicalization in the MENA region”
An empirical application of the 3N model of (de)radicalization in the MENA region

The 3N model of radicalization and deradicalization (Needs, Narratives and Networks) has received considerable empirical support as a valid explanation for radicalization and deradicalization processes. In this study, we analyze data from 3 countries in the MENA region (Tunisia, Iraq and Lebanon) with the 3N model as a way to support the validity of the model and provide specificities for each of the 3 countries studied. Implications for possible P/CVE initiatives are also discussed.


  • Dr. Mohamed Elsanousi, Network for Religious and Traditional Peacemakers, (United States of America), Engagement of Religious Actors and Institutions: The Missing Link to C/PVE ( remote ) 
Engagement of Religious Actors and Institutions: The Missing Link to C/PVE

A holistic approach is necessary to build the capacity of local communities to develop innovative, inclusive P/CVE methods and partnerships. Religious communities can be a powerful mechanism to support community resilience and social cohesion against exclusive narratives that extremist use to propagate violence. Religious actors and institutions often hold legitimacy, trust and influence amongst community members and have extensive knowledge on local community dynamics, contextual understanding of conflicts and local drivers of radicalization and recruitment. These actors are needed to develop initiatives to work effectively with vulnerable parts of their communities, including women, youth and numerical minority groups. This presentation will share new insights on the role of religious actors in preventing radicalization and violent extremism, and highlight best practices for further engaging and trust-building with faith actors and institutions in other local communities.


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