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AM63 - Nouvelles pratiques d’enseignement 2

Date : 2022-09-20 | 16:15:00-18:15:00

Évènement : Congrès INSANIYYAT

Programme détaillé : cliquer ci-contre
Catégorie :
A.M
Lieu :
ISAMM
Salle :
Mini Amphithéâtre
Responsable :
Modérateur·trice : Abdelmajid Naceur
Discutant·e :
Les intervenant·e·s :
Khemakhem Ghassen La Manouba
Bassi Dorra Université de Tunis
Hammi Bouthayna Carthage
Salhi Mezhoura Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou

AM63 - Nouvelles pratiques d’enseignement 2 

Salle: Mini Amphithéâtre
Modérateur : Mohamed-Lamine Ben Abderrahmene, FLAH, Université de la Manouba

  • Ghassen Khemakhem, Ecole Supérieure Des Sciences et Technologies du Design, La création à l’ère de l’incertitude, intitulée :« La consommation durable au lendemain du déconfinement» FR
  • Dorra Bassi, Université de Tunis, Rôle de l’enseignant et rapport au savoir dans la Tunisie d’aujourd’hui : État de conscience FR
  • Hammi Bouthaina, Institut Supérieur des Arts et Métiers de Siliana, Université de Jendouba, L’initiation à la langue française à travers plusieurs médiums artistiques au niveau des classes préparatoires FR
  • Mezhoura Salhi, Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, (Algérie), Le rôle de l’enseignement de l’histoire dans l’acquisition de l’identité nationale face à l’ouverture et la mondialisation culturelle (à distance)

AM63 - Nouvelles pratiques d’enseignement 2 

Salle: Mini Amphithéâtre
Modérateur : Mohamed-Lamine Ben Abderrahmene, FLAH, Université de la Manouba

  • Ghassen Khemakhem, Ecole Supérieure Des Sciences et Technologies du Design, La création à l’ère de l’incertitude, intitulée :« La consommation durable au lendemain du déconfinement» FR
L’enseignement scolaire en Tunisie est confronté à plusieurs problèmes. Depuis une décennie, enseignants, parents, élèves et politiciens appellent à réformer le système éducatif afin de proposer un enseignement de qualité qui permettrait à l’apprenant de monter en compétences et de devenir un élément constructif dans la société. L’inaction des autorités a conduit à une montée de la violence, de la radicalisation et du décrochage scolaire chez les élèves. L’objectif de cet article est de proposer des solutions pédagogiques numériques capables de combler les lacunes des futurs décrocheurs et de réconcilier l’élève avec la soif d’apprendre et d’évoluer. Nous chercherons dans un premier temps à présenter les problèmes majeurs de l’éducation en Tunisie en nous appuyant sur les rapports de l’Institut National de la Statistique et les ouvrages issus de la littérature. Dans un second temps, nous aborderons l’image que se fait l’élève de l’éducation et de l’enseignant dans les institutions publiques et privées tout en prenant en compte le rôle de l’influence des médias dans le dénigrement du rôle de l’institution éducative sous le couvert de la liberté de pensée. Enfin, nous proposerons plusieurs applications et ressources numériques qui peuvent être intégrées dans le processus éducatif en prenant exemple sur des modèles qui ont déjà prouvé leur efficacité dans certains pays arabes.

  • Dorra Bassi, Université de Tunis, Rôle de l’enseignant et rapport au savoir dans la Tunisie d’aujourd’hui : État de conscience FR
Dans la conception traditionnelle de l’enseignement, il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Ce qui ne fait qu’élargir le gouffre entre ces deux acteurs principaux de la relation didactique. La crise politique que connaît la Tunisie depuis 2011 doublée d’une crise sanitaire n’a fait que fragiliser une conception archaïque de l’enseignement en remettant en question le rôle de l’enseignant et la rigidité du schéma qui le mettait au sommet du triangle pédagogique. Ainsi, la révolution qui n’a pas eu lieu serait celle qui devait bousculer les systèmes de valeurs. Nous pensons, après Morin que « nous avons à réapprendre à voir, à concevoir, à penser, à agir. » (Morin 1991) C’est dans une perspective didactique et en nous référant aux principes de l’enseignement universel de Jacotot (Roncière 1987) que nous examinons les tensions entre maîtres et disciples (Steiner 2003) et nous montrons qu’un changement de posture de l’enseignant et une nouvelle conception du savoir permettraient la construction d’un savoir commun et le partage de nouvelles valeurs.

  • Hammi Bouthaina, Institut Supérieur des Arts et Métiers de Siliana, Université de Jendouba, L’initiation à la langue française à travers plusieurs médiums artistiques au niveau des classes préparatoires FR
Dans ce présent travail, nous tentons de concevoir une stratégie pour initier l’enfant à la langue française en utilisant des médiums artistiques (peinture, modelage, audiovisuel et musique). Au cours de notre recherche nous faisons un atelier destiné aux élèves de classe préparatoire de jardin d’enfant El Wiem de Bizerte. Cet atelier présente l’initiation à la prononciation et à l’écriture des lettres et des syllabes. Quant au niveau des mots, il y a la prononciation et la reconnaissance des mots : D’abord, l’apprentissage des lettres est organisé à partir de la peinture et du modelage. Puis, l’apprentissage des syllabes est effectué à travers le modelage. Ensuite, l’apprentissage des mots est réalisé à travers l’audiovisuel (des animations en 2D).  Cet atelier s’est déroulé pendant 3 mois de pratique sur terrain. Nous avons effectué en utilisant les médiations artistiques suivantes : 
    - La musique comme médium artistique pour apprendre la lecture des syllabes et des mots.
    - L’audiovisuel comme médium artistique pour apprendre à lire les lettres
    - La peinture comme médium artistique pour apprendre le mouvement de l’écriture et le développement de la motricité fine de la main.
    - Le modelage comme médium artistique pour apprendre à lire les lettres, les syllabes et les mots, d’où l’assemblage des lettres pour former des syllabes et des mots avec la pâte à modeler.
Ce travail retrace l’apport de la médiation artistique au service de l’apprentissage d’une langue étrangère. Notamment, en Tunisie où « le français est désigné officiellement comme langue vivante étrangère à statut privilégié ». 


  • Mezhoura Salhi, Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, (Algérie), Le rôle de l’enseignement de l’histoire dans l’acquisition de l’identité nationale face à l’ouverture et la mondialisation culturelle (à distance)
L’Algérie vit une crise identitaire d’une grande envergure, la formation d'une identité collective est soumise à de multiples enjeux: identités plurielles, culte du passé et mémoire collective.
La fonction identitaire de l'enseignement de l'histoire est inscrite dans les objectifs des programmes scolaires en Algérie. Cet enseignement devait permettre le développement d'un identitaire largement national et patriotique, tout en étant le véhicule d'une éducation morale pour faire face à l’ouverture sociale et la mondialisation culturelle.
Toutes les sociétés se racontent leur histoire. Quelle est la raison de ce besoin de recherche irrésistible autour d’un récit partagé? Serait-ce parce que s’y trouve un mystère, celui de la singularité du parcours collectif? En rassemblant les morceaux de sa propre histoire, la communauté voit bien ce que son aventure a de commun avec celle des autres. Mais que la sienne soit toujours unique et singulière la fascine et l’obsède. Elle se pose alors en énigme à elle-même. Pourquoi cela s’est-il produit? Quel effet cela a-t-il eu sur notre parcours? Quels sont ces hasards qui ont eu tant de conséquences sur notre devenir? Dans quels évènements reconnaissons-nous les moments déterminants de notre histoire? L'Algérie peut-elle défier la mondialisation culturelle et préserver son identité nationale ?
Contrairement à d’autres disciplines scolaires, l’histoire est régulièrement l’objet d’une grande attention de la part des médias et de la population. Il s’agit d’un sujet sensible, qui rejoint notamment la fibre identitaire des personnes, et dont l’enseignement et l’apprentissage semblent souvent figés dans des représentations difficiles à modifier dans la société.
Comprendre et apprendre l’histoire est nécessaire mais en faire un outil pour affronter des situations-problèmes est indispensable.




  • Ghassen Khemakhem, Ecole Supérieure Des Sciences et Technologies du Design, La création à l’ère de l’incertitude, intitulée :« La consommation durable au lendemain du déconfinement» FR
School education in Tunisia is facing several problems that are constantly getting worse in a world in perpetual change and transformation.  For a decade, teachers, parents, students, and politicians have called for reform of the Tunisian education system in order to provide a quality education that allows the learner to develop skills and become a constructive element in society.  Despite all this “goodwill”, the reforms have been relatively superficial or limited. Meanwhile, violence, radicalization, and school dropouts have only increased. The objective of this article is to demonstrate the presence of a correlation between learner motivation, deviance and dropout. Indeed, we believe that by offering learners the possibility of filling their gaps through digital and easily accessible educational resources, it is possible to reconcile the student with the thirst for learning and evolving. ‎ We will first seek to present the major problems of education in Tunisia based on the reports of the National Institute of Statistics and works from the literature. Secondly, we will address the image that the student has of education and of the teacher in public and private institutions while taking into account the role of the influence of the media in the denigration of the role of the educational institution under the guise of freedom of thought. inally, we will offer several applications and digital resources that can be integrated into the educational process to allow all learners to complete their home learning by taking examples that have already proven their effectiveness in some Arab countries.

  • Dorra Bassi, Université de Tunis, Rôle de l’enseignant et rapport au savoir dans la Tunisie d’aujourd’hui : État de conscience FR
Teacher's role and relationship to knowledge in Tunisia today: State of awareness

In the classical conception of teaching, there are those who know and those who do not know, which widens the gap between these two main actors of the didactic relationship. The political crisis that Tunisia has experienced since 2011, coupled with a health crisis, has only weakened an archaic conception of teaching by calling into question the teacher's role and the rigidity of the scheme that placed him at the top of the didactic triangle. Thus, the revolution that did not take place would be the one that was supposed to shake up the value systems. We believe, after Morin, that "we have to relearn how to see, how to conceive, how to think, how to act." (Morin 1991). It is from a didactic perspective and with reference to Jacotot's principles of universal education (Roncière 1987) that we examine the tensions between teachers and disciples (Steiner 2003) and we show that a change in the teacher's posture and a new conception of knowledge would allow the construction of a common knowledge and the sharing of new values.

  • Hammi Bouthaina, Institut Supérieur des Arts et Métiers de Siliana, Université de Jendouba, L’initiation à la langue française à travers plusieurs médiums artistiques au niveau des classes préparatoires FR

  • Mezhoura Salhi, Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, (Algérie), Le rôle de l’enseignement de l’histoire dans l’acquisition de l’identité nationale face à l’ouverture et la mondialisation culturelle (à distance)

The role of history teaching in the acquisition of national identity in the face of openness and cultural globalization

Algeria is undergoing a major identity crisis, the formation of a collective identity is subject to multiple issues: plural identities, worship of the past and collective memory.
The identity function of history teaching is included in the objectives of school programs in Algeria. This teaching should allow the development of a largely national and patriotic identity, while being the vehicle of a moral education to face the social opening and cultural globalization.
All societies tell their stories. What is the reason for this compelling need to search for a shared narrative? Could it be because it contains a mystery, that of the singularity of the collective journey? By putting together the pieces of its own history, the community sees clearly what its adventure has in common with that of others. But the fact that its own is always unique and singular fascinates and obsesses it. It then poses an enigma to itself. Why did this happen? What effect did it have on our journey? What are these chances that have had so many consequences on our future? In which events do we recognize the determining moments of our history? Can Algeria defy cultural globalization and preserve its national identity?
Unlike other school subjects, history is regularly the object of great attention from the media and the population. It is a sensitive subject, which touches on people's sense of identity, and the teaching and learning of which often seem to be fixed in representations that are difficult to change in society.
Understanding and learning history is necessary, but using it as a tool to face problematic situations is indispensable.



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